9 mars 2009
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Métro
sombre
Gens somnolants
Je vois des ombres
Passer en soupirant
Il n'y a que le bruit des machines
Rythmant le peu de vie restant
Qui s'impose, fort et unanime
Au plus profond de mes tympans
Humains mécanisés
Regards vitreux
Sourires inversés
Cerveaux brumeux
Et pourtant, malgré tous ses défauts
Je le dis sans rougir, j'aime le métro!
Les stations se suivent et ne se ressemblent pas
Mais voilà que j'arrive, je descends de ce pas
Je me sens telle la grive (libérée de tout ça)
L'habitude maladive, j'y retourne à chaque fois...