Couper les ponts
Repeindre les murs
Tout reste abscon
Et rien n'est sûr
Pourquoi n'écrire que dans la souffrance
Pourquoi cet acharnement désuet
Attendre cette réponse blessante
Que seul l'avenir pourra me donner
Vide devant. Rien derrière. Ventre écartelé
Veines souillées, seins meurtris, couleuvres digérées
Cerveau étranglé, soumis, raison accablée
En quoi suis je mue par la providence torturée
Toi aussi goûte les plaisirs de l'envie
Ni la luxure ni la gourmandise populaires
N'ont sa force destructrice. Quand ce pêché prend vie
Les autres même bien connus deviennent ordinaires.