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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 11:45

Cette idée d'avoir commencé un 01 avril!

Je mijote depuis quelques semaines un article sur la tolérance et la vie de mon quartier, mais d'une j'aimerai prendre le temps de le sortir, et de deux, je n'ai pas envie qu'on le prenne pour un poisson :)

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 09:26

Ces deux poèmes sont l'objet d'une commande pour être lus pendant la commémoration citée en objet.

Le premier m'est venu naturellement, le second a été élaboré avec les directives du commanditaire.
C'est le second qui a été lu au monument aux morts.

 

***

Lettre à Mère

 

Ma petite maman

J'espère que tu vas bien

Que tu as toujours le matin

Ce sourire que j’aime tant

 

Ma petite maman

Ici nous subissons la guerre
Quand je pense qu'encore hier
J’étais seulement un enfant

 

Ma petite maman

Dans les tranchées nous avons froid

Peur souvent, faim parfois

Pour la patrie que l’on défend

 

Ma petite maman
J’ai du grandir trop vite

J’aimerai presque tenter la fuite

Mais je risque tellement

 

Ma petite maman

Je suis parti il y a longtemps

“C’est bientôt fini!” dit le sergent

Mais je crois bien qu’il nous ment

 

Ma petite maman

Tu me manques tellement…

 

Crois tu que les soldats allemands

Écrivent aussi à leur maman?

 

***

 

Salut aux Poilus

 

Salut à toi,

Mon père, mon frère, mon cousin

Tombé un soir, tombé un matin,

Défendant la patrie au combat

 

Salut à toi,

Le soldat qui aurait pu être moi,

Pour notre avenir et nos droits,

Tu n'as pas baissé les bras

 

Salut à toi,

Mon ami, mon camarade, mon voisin

L'avenir de la France était dans tes mains

Grâce à toi nous sommes toujours là

 

Salut à toi,

Ici, ton souvenir demeure

Nous en connaissons la valeur

Il nous réchauffe le cœur

 

Ta dernière demeure

Est un lieu de recueillement.

Tu as défendu vaillamment

La liberté avec honneur.

 

Merci à toi.

Du haut de ce siècle qui nous regarde,

Nous pensons à toi...

Ton courage ne s'oublie pas!

 

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 14:43

Lune ardente

Tu m’as piégé

L’Astre que je suis

Ne peux résister

A ta douceur

Brûlure apaisée

Lune menteuse

Mais que m’as-tu fait

Ma lumière morte

N’est plus que passé

Ma chaleur sourde

Un souvenir hanté

Lune enjôleuse

Me voilà piégé

Soleil perdu

En tes griffes acérées

 

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 17:29

Ils volent au dessus des autres

Dans une vie en mouvement

Déployant leurs ailes d’apôtres

Portés par les monde flottants

 

 

Des milliers de pommes roulants

Évaporées dans les airs

Des milliers de pommes tombants

Échappées des mondes flottants

 

Des milliers de vices pleuvants

Importés du seul enfer

et sur la terre arrosant

La douleur des survivants

 

Désolons les mondes flottants

De la présence du marchand

Je m’éloigne rapidement

La contagion arrivant

 

 

Adieu adieu les mondes flottants

Je vous quitte définitivement

Je débarrasse les mondes flottants

D’un esprit trop débordant

 
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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 12:12

Une grande ombre informe

Dans une vitre sale

Reflet triste et morne

D'une chose qui a mal

 

Elle ne ressemble a rien

On s'écarte sur son passage

Elle brasse un air qui n'est pas le sien

Cette créature laide et sans âge

 

Elle a aimé pourtant

Aussi fort qu'elle a pu

A y laisser son sang

A y laisser ses buts

 

Elle se délite 

Comme dans un bain d'acide

Elle redeviendra vite

Un univers vide

 

Évaporée dans le monde

Distillée dans les rivières

Ses derniers morceaux fondent

Et se mêlent enfin à l'air

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 08:35

Printemps ardemment attendu

Réchauffe nos corps glacés

Et nos esprits épuisés 

Par un hiver distendu

 

Printemps sois bienvenu

Exalte les esprits frileux

Découvre ces corps gracieux

Pleins de sous-entendus

 

Printemps si prometteur

Vois comme frissonnent les peaux

A ton contact chaud

Tu excites leur tiédeur

 

Printemps que j'aime déjà

Penche toi un peu sur moi

Pour me souffler cent fois

Ces mots qu'on ne dit pas...

 


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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 14:41

Tout le monde a sa petite idée sur le sujet. 

 


  • Le pire, c'est la famille de ton ex. Tu vas voir... (putasserie de prophète à la manque)
  • Le pire, c'est devoir croiser son ex un week-end sur deux. Il va faire exprès de te faire chier. (hors sujet, ex pas chiant + garde partagée)
  • Le pire, c'est le partage des affaires, la communauté de bien, mais t'es folle, pourquoi t'as pas fait de contrat? (mouais... un lave vaisselle contre une ps3... gérable quand tout le monde est de bonne foi...)
  • Le pire, c'est le manque d'argent. Demande lui une pension alimentaire et revendez l'appart. (mais oui, et je l'assassine en même temps histoire d'être sûre qu'il en meure?)
  • le pire, c'est pour ton fils. (celui qui rit à longueur de temps, qui danse avec moi et son père et qui pourrait symboliser la joie de vivre dans une pub Madone? On parle bien du même?)

 

 

Moi j'ai une autre vision des choses.

   


 Le pire, c'est la solitude.

 

 

 

Étant à l'origine de tout, j'assume mes décisions, et que Ghazz aille maintenant dans mon sens quand à nos incompatibilités me rassure sur la portée et le bien fondé de tout ça.

Mais du coup, tu perds le point de repère que l'autre était.

Le soutien infaillible.

La main tendue en permanence.

Le refuge.

Te voilà seule face à toi même.

 

 

 

Seule comme quand, m'évanouissant dans le métro, je ne savais pas qui appeler.


Seule comme quand, pressant F5 comme un métronome hystérique, j'attends un retour sur un BG que j'ai mis 3 semaines à écrire et que j'ai envoyé il y a une heure.


Seule comme quand j'entends "j'ai voulu le quitter, mais on était pas ensembles. Bref, je suis un plan cul régulier" car c'est exactement ce qui m'attend avec ce lot de casseroles tintantes et bon marché qui me suit partout.


Seule comme quand, ayant mis une jupe style tutu au boulot, ma hiérarchie me chambre (N+1 et N+2) et les autres ne disent rien, pour ne pas se foutre de moi. C'était pourtant théoriquement une bonne idée, devant ma glace ce matin.


Seule comme quand tu aides attentivement un ami, et quand tu veux lancer le sujet sur toi, il te répond qu'il n'en a strictement rien à faire de ta vie. Oui, ça existe les amis comme ça. Ils ne méritent ce nom que quand ils vont bien d'ailleurs, ce qui là n'est pas le cas.


Seule comme quand le poste que tu demandes te passes sous le nez. Deux fois. Et que ceux qui l'ont eu à ta place viennent de demander comment tu faisais. Voire te demander de rédiger à leur place, tu écris tellement mieux, tu comprends.


Seule comme quand on te met un texte dans la main, et qu'on te dit "bah t'es comédienne non? Tu lis ça avec le ton, merci!" (enterrements/mariages/baptêmes compris) Ah ok, et comme toi, tu es boucher, tu peux me faire une saucisse comme ça là, cash, bah quoi non, t'es boucher où t'es pas boucher!? 


Seule comme quand on me dit que je me sentirais enfin mieux chez moi quand ça sera rangé. C'était donc ça le problème? Je suis bordélique, et donc ma vie en est par conséquent un champ de ruines? On est censés sentir mieux après avoir rangé ses dvd par ordre alphabétique? Vraiment?


Seule comme quand on me répète des rumeurs qui disent je ne m'occupe pas de Nath. A devoir montrer cet amour publiquement, alors que la pudeur était de mise pour moi. Tiens, regarde, je sais lui donner à manger, si, si, je te jure! Et même qu'il me fait un câlin là, t'as vu? Il m'aime, tu notes? T'appelles pas la DDASS alors? C'est trop gentil.


Seule comme quand je me réveille d'un rêve où tout ça n'existe pas, seule dans mon immense lit qui ne sert à rien.


Seule comme cette pauvre fille en tutu devant son pc du boulot, et qui au lieu de travailler d'arrache-pied pour sauver sa boîte, préfère geindre sur internet dans l'indifférence générale.

Pathétique la pauvre fille.

 

 

Si ça se trouve, on est tous mort le 21 décembre.

On ne sais pas qu'on est mort et on continue comme si de rien n'était.

Quitte à, ça pourrait au moins être mieux!...

 

(bon pour le BG je triche, c'est quand même Ghazz qui l'a lu en premier   )

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 15:19
Une fois n'est pas coutume, cet article va être pour deux endroits à la fois.
 
Dans les textes que je rédige pour toi, Nathanaël, parce que je crois qu'il y a son importance.
 
Dans les textes que je publie dans ce petit blog , pour moi, et pour ceux qui se reconnaîtront là, parce que c'est important aussi.
 
Parce que tu vois, mon fils, dans la vie, il arrive des moment où tout s'effondre en même temps. D'aucuns diraient que si nous recevons des épreuves, c'est que nous pouvons les surmonter, mais pour l'avoir expérimenté de près, je t'assures que quand parfois Murphy s'en mêle, tu penses que tu vas te noyer. Et je suis convaincue que Nietzsche se trompait en disant que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Si tu y survis, une épreuve peut te laisser des marques ad vitam. Ça n'empêche pas de se relever et de continuer la route, en évitant les erreurs précédentes, mais tu n'es pas plus fort pour autant!
 
Si tu vois les dates et que tu connais un peu mon/notre histoire tu dois savoir ce qu'il c'est passé dans ces eaux là pour nous.
 
Et donc quand tu es le bec dans l'eau, c'est là que tu vois si ton entourage vaut la peine ou pas. Si tu es entouré de vrais amis, ou de parasites.
 
J'ai beaucoup de chance pour ma part, des amis j'en ai, des vrais. Pour pleins de raisons!
 
Pour te décrire un peu le type d'amis que je vois autour de nous en ce moment :
 
  • Il y a ceux qui savent depuis le début. Qui s'éloignent un peu, par peur de la contagion. Qui ne veulent pas prendre parti mais évidement "si ça part en conflit ouvert, on sera de ton côté hein!" parce que c'est humain. Faut pas leur en vouloir si c'est à l'autre qu'ils disent ça, ce n'est pas contre toi, mais tout le monde attend que ça parte en guerre des tranchées.
  •  
  • Il y a ceux qui organisent des jeux de rôle, ces jeux que tu préfères, et ce qui t'a apporté tous ces amis, faut bien rendre à César, tout ça. Et même que les dates tombent bien, parce que ce soir après le jeu, tu sais que tu ne dormiras pas au "domicile conjugal" parce que "conjugal" il n'y a plus. Du coup l'après midi avec tous ces gens qui sont aussi un peu des amis, tu t'amuses, tu dis des bêtises et tu gesticules, car quand tu vas un peu moins bien que d'habitude, tu fais juste un peu plus de bruit que d'habitude.
  •  
  • Il y a ceux qui supportent que tu fasses plein de bruit, que tu dises n'importe quoi, parce que c'est toi, et qu'ils ont arrêté de chercher à comprendre. Ce sont tes camarades de jeux, et de toute façon eux aussi sont là pour s'amuser. Et ça marche!
  •  
  • Il y a ceux qui supportent que tu fasses plein de bruit, parce qu'ils voient bien que ça va pas. Il ne demanderont pas, mais tu sais qu'ils pensent, et que "radio potin" leur apportera les réponses que tu n'as pas encore le courage de donner.
  •  
  • Il y a ceux que tu as croisé trois fois mais que tu peux taxer à volonté, car tu sais depuis le jour ou ils t'ont dit que personne ne pouvait leur taper une clope, sauf leurs amis, que tu en étais.
  •  
  • Il y a ceux qui voient que tu vas pas bien, qui voient ton mari partir sans toi, et les larmes dans tes yeux. Ils te demandent "mais ça va?" "tu réponds oui avec un sourire triste, ils insistent car il s'inquiètent, tu insistes aussi dans ton déni. Ceux là aussi dont des vrais, mais tu sais que les choses sont réglées et qu'ils ne peuvent rien faire. Ils ont leur propres ennuis à gérer, donc tu ne te répands pas dans leurs oreilles. Mais tu leur dois la vérité, pour plus tard, parce qu'ils le valent bien.
  •  
  • Il y a ceux qui savent car radio potin marche vraiment bien dans ton microcosme associatif. Et les commères sont pudiques, ils attendent donc que tu leur en parles, et leur épaule accueille tes larmes, si larmes il y a. Mais ils ne s'imposent pas.
  •  
  • Il y a ceux qui voient que ça va pas et vont tenter de s'imposer maladroitement dans ta vie pour prendre soin de toi. Selon les circonstances et la capacité d'incrustation à la sauvage, tu peux très mal le prendre et être dur avec eux. Ce n'est pas la peine, leur démarche aussi part d'un bon sentiment.
  •  
  • Il y a ceux qui s'inquiéteront toujours pour toi, parce qu'ils te considèrent comme un petit enfant à protéger. Eux tu ne leur dit rien pour l'instant, car ils seraient trop inquiets pour être efficaces
  •  
  • Il y a ceux qui, si vraiment tu n'as aucune, mais aucune autre solution, sont prêt à quand même t'ouvrir leur portes. Parce que leur chez eux est trop petit, trop confiné, trop avec un bébé, trop pas envie. Ceux là aussi comptent, parce que si tu es sous un pont, ils te t'y laisseront pas, même si ça les gonfle.
  •  
  • Il y a ceux qui restent égaux à eux même, imprévisibles ou prévisibles. Ceux là font tourner le monde sur son axe, et rassurent. Pour te ramener au quotidien chaud et stable, tu peux compter sur eux.
  • Il y a ceux qui voient tout avec objectivité/pessimisme. Parce que leurs vies ont été mouvementée, parce que les claques qu'ils ont prises les as rendus plus lucides que toi. Eux, ils avaient vu que tu allais te casser la figure. Ils t'ont laissé faire, parce que tu es adulte et que tu assumes tes bêtises. Et ils le diront quand même un peu, mais pas trop fort pour pas te faire plus de mal, qu'ils t'avaient prévenu. Ce sont les meilleurs prescients car ils prévoiront les pires coups, même et surtout ceux qui viendront de là où tu ne l'attends pas...
  •  
  • Il y ceux qui t'ouvrent leur porte sans questions, comme à tes deux meilleurs potes avant toi (que tu as aussi accueilli chez toi, en cette époque où tu pouvais le faire). Ceux là prennent soin de toi le 1er soir, te payent à manger ton 1er et seul repas de la journée, l'appétit s'étant fait la malle, et mangent gaiement avec toi. Ils te font le résumé des radios potins associatifs que tu as loupé tout ce temps ou tu construisais ta famille (mais une commère ne s'éteint vraiment jamais), te font sourire, te mettent à l'aise pour que chez eux tu te sentes chez toi. Faudra un jour qu'on m'explique pourquoi ces amis là n'ont pas mangé à mon mariage, erreur d'invitation, tout ça. Ceux là tu leur es redevable à vie d'avoir été là au bon endroit au bon moment et d'avoir fait ce qu'il fallait, c'est à dire comme d'habitude, avec chaleur.
  •  
  • Il y a ceux qui n'ont jamais de temps, même pas de dormir, entre le boulot, les activités extra-scolaires et le reste qui les déborde. Mais quand tu leur demande une heure de leur temps pour t'épancher, ils t'en trouvent plusieurs, raccrochent leur hyperactivité et te racontent leur vie de lapin blanc pour te faire rire. Ça peut être plus ou moins long selon ton état, mais ça marche!
     
  •  Il y a ceux qui sont un peu plus loin géographiquement, mais qui auraient fait la même que ceux qui t'accueillent, et leur pensées t'accompagnent. Ceux là, il faut aller les voir dès que tu le peux, ça fait une vraie bonne coupure pleine de bons moments, et ça requinque pour la suite.
  •  
  • Il y a ceux auquel tu penses car ils te manquent. Tu ne leur manque peut être pas autant, l'affection peut être unilatérale. Mais elle te réchauffe aussi le coeur en attendant de les revoir.
  •  
  • Il y a celui que tu laisses, malheureux comme les pierres. Tu l'aime comme un de tes meilleurs ami, c'est ce qui le fait souffrir. Tu tiens à cette relation, en espérant qu'il puisse suivre ensuite, quand enfin un jour, il ne sera plus amoureux.      
Bref, tous ces amis comptent, et il faut tous les aimer.
 
Ils tiennent le coeur au chaud quand tu crois qu'il va geler de douleur et de solitude.
 
Ils te permettent de te sentir en vie, te rappellent que la vie continue malgré tout.
 
Et pour tout ça, il faut leur dire
 
merci.
 
 
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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 08:31

Le monde explose

A l'instar de mon coeur

On est peu de choses

Maintenant qu'il est l'heure    

 

 

Le jour du jugement dernier

Mieux vaudra être accompagné

Mais je reste désespérément seule

Un coeur détruit rend bégueule

 

 

J'ai voulu croire que c'était toi

Pourquoi donc rêver à ta peau

Puisque tu n'as pas besoin de moi

Je ne t'apporte que des maux

 

 

Le monde explose

Je le regarde brûler

Apocalypse rose

Sur fond de fumée

 

 

Moi qui croyais qu'aimer me rendrait la vie

Je me suis encore une fois fourvoyée

Alors qu'ici le feu brûle et détruit

Je lui donne mon coeur bon à consumer

 

 

L'amour est bâti comme l'anthrax foudroyant

Premier instant féerique, sous une pluie de neige

Laisse le coeur heureux comme au 1e instant

Avant que ne cesse sur le champ son manège.

 

 

Le monde explose

Me laisse indifférente

Stupide prose

Stupide adolescente

 

 

Le monde explose

Me laisse observatrice

D'une tristesse morose

Dont je suis l'actrice...

  

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 14:39

 

Tu voudrais qu'il t'aime

Comme ce Papa qui te manque tant

Ses doigts sur toi te malmènent

Ferme les yeux, sors de l'instant

 

Laisse-le faire, va

Se défendre serait pire

Tu sais qu'il fait la loi

Ici c'est son empire

 

Dans son oeil torve brille une poupée

A détruire, à caresser

Ses mains violent ta jeunesse

Tu es muette sous sa rudesse

 

Écoute Beau Papa, petite fille...

Ta vie ne vaut pas un clou

Mais si tu es très gentille...

Peut être enfin sera t-il doux?

 

Aujourd'hui tu es partie depuis longtemps

L'eau d'une décennie est passée sous les ponts

D'autres hommes à qui tu avais bien dit non

Ont pris ce que tu gardais secrètement


Tu t'es tue

Tu as subi

Comme d'habitude

Et sans un cri!

 

Mais leurs crimes n'avilissent qu'eux

Va donc panser ton corps meurtri 

Leur âme de porc scindée en deux

Ne les mènera qu'à la folie



 

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